Efulameyong, la voix du peuple

BEBELA EBUK

sur le plateau de Camnews24 tv

DESTIN PRESIDENTIEL : COGITER MEDITER INVECTIVER POUR LA PLACE DU PATRIARCHE

Tous n’ont qu’un seul rêve c’est de prendre la place du Lion. Pousser le Patriarche par la nuque. Affirmer leurs destins politiques pour ne pas dire présidentiables.

L’inspiration du cachot et le courroux de la trahison fonderaient l’action de faire fondre l’ancre sur du papier. Parce qu’écrire vous inscrit dans la mémoire immortelle de l’Humanité. Détruire aussi peut vous hisser au firmament ‘’panthéonesque’’ de l’humanité.

Comme les épopées du dernier jour d’un condamné, la liberté d’écrire ou de dire nait après les jouissances ‘’pouvoiristes’’ au sommet de l’Etat.

Serait-on éloigner d’un nid de vipères où bien qu’étant les créatures du même sage Patriarche. Les piqures vont être atroces et mortelles pour ceux qui n’auront pas boosté leurs différents antidotes œcuméniques, exotériques, sociaux et lobbyistes ?

Comment comprendre le caractère prolixe et prolifique des prisonniers captivés par ‘’Obam Bulu’’ l’épervier dans le cadre de l’assainissement des mœurs publiques au Cameroun. L’oiseau rare a semé le trouble rendu ‘’palapala’’ certains qui se disaient déjà tout permis dans la basse cour Cameroun. En oubliant qu’il n’y a souvent qu’un seul coq dans cette cour.

Là-bas ca médite ça cogite pour dévoiler les plus vieux secrets des arcanes du pouvoir. Dans des missives révélatrices des choses cachées. Et bien ! ça sort comme ça sort.

Dans la besace de l’oiseau OBAM BULU des secrétaires généraux de cette maison au sommet visible de loin et dont la route pour y arriver dépend de son locataire foncier selon la définition que l’on se fait du pouvoir et de la démocratie.

A Etoudi, il y a des mythes, des textes et surtout de l’entregent œcuménique, exotérique pour être celui qui gère les textes pour y former sa milice administrative. Puisqu’à ce piédestal l’on est facilement le cœur du pays. Alors le train-train quotidien vous fait vivre les réalités du poste ou du strapontin.

Le poste de SG secrétaire général, ou de sage gourment vous donne tous les droits et vous met sous la dictature de tous les appétits d’ailleurs le Patriarche lui-même est y passé par là et donc pourquoi pas l’une de ces créatures.

Dans les prisons du Cameroun, les vraies méditations ne sont plus celles de ces hommes et femmes qui paient le prix de leur indélicatesse avec la société à tord ou à raison. Les vraies méditations reposent sur la stratégie ou stratagème à mettre en place pour devenir locataire cette maison aussi lointaine parait-elle mais proches pour les érudits du système.

D’ailleurs très fier d’un serviteur ministre qui envoie ses congénères en retraite alors que lui-même est frappé par l’âge de la retraite, alors là le Cameroun devient donc le Cameroun.

Ecrire c’est bien, méditer encore mieux mais rêver à travers les mythes là on serait en cote d’ivoire dans le monde des ‘’atalakus’’. Hélas le Patriarche ne ‘’farrotte’’ que des peines d’emprisonnement d’au moins un demi siècle aux mauvais anges. Et là la politique aux politiciens et les destins présidentiels aux rêveurs. Allons seulement.

Reflexion : Gerry Eba’a

CARTE DE PRESSE : LE PRESIDENT DE LA COMMISSION A LA DIRECTION D’EQUATEUR MEDIA GROUP A DOUALA

Le président de la commission nationale de délivrance de la carte de presse SEVERIN TCHOUNKEU  et  sa délégation était dans les locaux d’EQUATEUR MEDIA GROUP CAMNEWS24 ET HIT RADIO ce 03 février 2016 à douala. Le président et sa commission se sont entretenus avec les cadres de cette entreprise de communication. Une visite de sensibilisation par rapport aux travaux de ladite commission.

Par la même occasion Le président de la commission de la carte de presse a précisé les nouvelles exigences qui concerneront la délivrance de ce précieux sésame.

En quittant les locaux d’EMG, les membres de la commission de la carte de presse se sont dits optimistes dans l’espoir de voir le promoteur d’EQUATEUR MEDIA GROUP de faire parvenir les dossiers de ses journalistes avant la date butoir à savoir le 28 février 2016.

Avant de boucler cet entretient, la réaction de la direction d’EMG ne s’est pas faite attendre, le groupe compte se plier à cette exigence professionnelle et de bonne gouvernance médiatique.

Gerry Eba’a

MRC : LANCEMENT DE LA PETITION A DOUALA POUR LA REVISION DU CODE ELECTORAL AU CAMEROUN

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Pr Maurice KAMTO face à la presse ce 4 février 2016 à douala. Un échange avec les hommes et femmes de médias accompagné des membres du directoire du MRC.

La rencontre s’inscrit sur la vaste campagne sauvons la paix au Cameroun en exigeant dès maintenant la réforme consensuelle du code électoral pour les élections libres transparentes et démocratiques. Un challenge énorme pour le MRC qui use des voies multiples comme celle du parlement pour susciter l’intérêt des parlementaires ainsi que les citoyens camerounais à travers des flyers pour préserver les acquis en se modernisant.

Dans son propos liminaire le Pr. Maurice KAMTO indique que si le gouvernement continuait à rester muet face aux revendications du MRC, partagées par des citoyens camerounais de tous les bords politiques, leur engament prendra d’autres formes. Et la présence des cadres du parti ce 4 février à douala annonce les couleurs.

Le MRC par la voix de son président a fait une proposition au gouvernement dans l’optique de trouver le consensus tant demandé.

Les autorités de la région du littoral ne sont pas allées du dos de la cuillère pour bloquer la distribution des flyers à douala. Le sous-préfet de douala 5^e en chef de fil a interdit cette action. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun MRC jusqu’où ira-t-il c’est la fin qui justifiera les moyens.

Gerry Eba’a

BSTP : DEUX SEMAINES DE FORMATION SUR L’ANALYSE DES PROJETS INDUSTRIELS AVEC LE LOGICIEL COMFAR 3

Fin ce 29 janvier 2016 de la session de formation des experts financiers sur l’analyse financière des projets industriels sous réserve de l’appropriation du logiciel COMFAR 3. La bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun BSTP qui l’initiatrice de cette formation bénéficie du soutient technique et financier de l’ONUDI et de l’UNION EUROPEENNE.

Deux semaines pleines de formation en analyse financière des projets industriels avec le logiciel COMFAR III pour cette dizaine experts financiers. A l’initiative de la bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun, cette formation s’est achevée ce 29 janvier 2016 dans les locaux d’ECAM à Douala sous la conduite d’un expert venu de l’Inde le sieur UMESHMENNON. Tous les objectifs ont été atteints pour les selon Evariste YAMENI Directeur Général- BSTP.

En partenariat technique de l’ONUDI et financier de l’Union européenne, cette formation a pu se réaliser dans le strictement respect des nouvelles méthodes en terme d’analyse financière des projets porteurs du tissu industriel. Yannick Lionel NKODIA Conseiller Technique-ONUDI

Les participants en sont sortis garnis et aptes à relever les défis qui sont désormais les leurs au sein de leurs entreprises et institutions respectives qui fondent leurs activités dans les domaines de l’industrie nationale.

La bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun ne compte pas s’arrêter de ci tôt. Elle envisage de poursuivre cette initiative dans l’optique de capaciter tous les professionnels avant que les opportunités techniques qu’offre le logiciel COMFAR 3 soient la boussole de toute analyse financière des projets industriels.

Gerry Eba'a

JOURNALISTE TRAITANT DES QUESTIONS DE POLITIQUE GENERALES

VOTRE LABORATOIRE DE COMMUNICATION

COOPERATION TCHAD – CAMEROUN : UNE REUNION DU COMITE DE PILOTAGE DE LA CONSTRUCTION DU PONT SUR LE LOGONE PREVUE CE LUNDI A YAOUNDE.

Des travaux du Comité Bilatéral de pilotage du projet de construction du pont sur le Logone,entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad sont au rendez ce lundi 12 octobre 2015 à Yaoundé.

. Il s’agit de faire le bilan sur les mécanismes qui conduisent La construction d’un ouvrage de franchissement sur le Logone pour relier les villes frontalières que sont Yagoua et Bongor.

  Un véritable avantage pour la promotion de l’intégration bilatérale et sous régionale. Car la plupart des échanges commerciaux entre le Cameroun et le Tchad s'effectuent par voie terrestre. La réalisation de cette nouvelle infrastructure permettra, à coup sur, de densifier les points d’échange sur la frontière commune, longue de plus de 1000 km et de valoriser les potentialités économiques des deux pays.

Le projet du pont sur le fleuve Logone favorisera aussi la diminution des pertes en vies humaines et des biens lors de la traversée du fleuve. Si ce pont long de 254 mètres pour une largeur de 9 mètres venait à se réaliser, il serait le second sur le fleuve Logone, entre les deux pays après celui de Nguél. Construit grace au financement de la Banque africaine de développement BAD entre janvier 2010 et septembre 2012.

La réunion de Yaoundé ce lundi pourra aboutir à la finalisation des mécanismes d’avant projet. La fin des études techniques constituant  le lancement des travaux.

Face aux répercussions néfastes des actes terroriste à la frontière entre le Cameroun et le Tchad, les présidents Paul Biya du Cameroun et Idriss DEBY du Tchad concrétisent leur volonté respective d’être les moteurs de l’intégration sous régionale. Le pipeline reliant les deux pays en est une opportunité concrète de cette volonté commune.

Gerry EBA’A

 REVENDICATIONS DES PRIMES AU CAMEROUN : ENTRE CHANTAGE REPUBLICAIN ET PATRIOTISME CAPITALISTE

Décidément rendre service à son pays ou au nom de la Nation ne fait plus bon ménage avec l’argent au Cameroun. Sommes-nous à l’ère du patriotisme capitaliste ou du chantage républicain ?

Après les lions indomptables en partance pour leur mondial foireux au Brésil en 2014, les lionnes du football de retour de leur épopée canadienne en 2015, ce sont les éléments du contingent camerounais de laMission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) qui viennent de faire une démonstration de force à Yaoundé siège des institutions de la République.

A la différence des lions indomptables, les lionnes et les militaires ont revendiqué après service rendu. Il ne se passe aucun jour sans qu’une revendication de primes ne fasse l’objet des choux gras dans la presse et n’envahisse la place publique. Dire s’il y a une crise de confiance généralisée entre ceux qui gouvernent et ceux qui rendent service au nom de la Nation. A chaque fois c’est toujours le Président de la République et Chef suprême des armées qui devient le détenteur de la clé de voûte que chaque frustré ou désemparé invoque pour solutionner son problème. A quoi servent donc les membres du gouvernement et assimilés si le Président devient président sur tout, en tout et responsable sur tout ? Il faut refaire le casting à défaut de castrer les incompétents ou impertinents.

Supercherie républicaine

Cette situation malheureuse laisse tout au moins transparaître la théorie du complot scientifique qui serait à l’origine de cet engouement vers ce chantage récurrent. Le pire dans toutes ces affaires est que la solution se fait en espèces sonnantes et trébuchantes transmises en monnaie de tontine. Sans qu’il n’y ait une quelconque rétention pour le fisc. Une véritable supercherie qui s’enracine dans les arcanes du pouvoir à Yaoundé.

Au Cameroun, un constat se dégage, il faut être du football ou des forces de défense et de sécurité pour qu’une solution prompte soit trouvée aux problèmes quel qu’ils soient. Ceci au détriment de ces personnels de santé, d’éducation et ex-employés des défuntes sociétés d’Etat qui continuent de crever au vue et au su du gouvernement. Ce dernier renvoyant toujours tout ou presque aux calendres grecs.La politique de deux poids deux mesures devenue une règle au Cameroun ne fait qu’accroître les frustrations même si priorité gouvernementale ne voudrait pas dire minimiser la majorité de la population.

Il n’est point question de revenir à l’Etat providence mais à une République soucieuse de tous et disponible pour tous. Certes, l’argent c’est le nerf de la guerre, mais il y a des guerres que l’on ne gagne  uniquement avec de l’argent. Comme celles contre la pauvreté, la misère, et le sous-développement qui nécessitent l’équité et l’égalité dans la répartition des ressources disponibles soit grâce à dame nature ou par le travail fruit des efforts de tous.

Main basse sur le pays

La grande muette est devenue toute puissante au Cameroun depuis le coup d’état manqué de 1984. Car à en croire le porte-parole du gouvernement camerounais, l’armée est le bras séculier de la démocratie au pays de Mongo Beti. Raison de plus pour cautionner l’obésité du train de vie des hommes en treillis qui se croient tout permis jusqu’à bafouer le serment qui encadre leurs fonctions et statuts respectifs. Il faut bien qu’après avoir perçu des centimes additionnels du contribuable camerounaisque la hiérarchie militaire sanctionne. Si le Président de la République Paul Biya veut être retenu comme l’apôtre de la démocratie, de la paix et de la prospérité au Cameroun. Il est urgent de faire valoir l’intransigeance et la justice militaire. Rien n’est opportun ni républicain de dorloter la grande muette par peur de perdre le pouvoir. Au contraire cela rend vulnérable n’importe quel système politique qui se targue être démocratique. Le théâtre révoltant des militaires dans les rues de Yaoundé démontre irrévocablement que le pays marche déjà sur la tête.

La preuve que le Cameroun est une « Démocrature » en puissance c’est l’interdiction à Yaoundé des activités marquant la journée mondiale de la Démocratie. Journalistes, syndicalistes et autres acteurs de la société civile sont molestés par des policiers dont le zèle fait feu de toute action citoyenne voir républicaine. La force des armes pour mâter toute expression des libertés conforte l’opinion sur le fait que l’armée peut à tout moment s’imposer et c’est elle qui dicte la loi car bafouant elle-même ses propres règles. Le pouvoir, l’argent et l’armée trônent pendant que les populations sont priées de retrousser leurs manches. Que de pas de géants pour sortir du bout du tunnel.

Gerry EBA’A

Journaliste politique