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Date de création : 12.01.2011
Dernière mise à jour :
11.05.2021
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Au premier abord, on dirait de lui un timide. Que non. Ce n’est qu’une impression qui rend témoignage de sa simplicité. A son style vestimentaire, t-shirt, pantalon, chaussure, il reste y toujours fidèle, même invité sur les plateaux de télévision. Cette posture tranche avec ses qualités professionnelles.
Pour lui, c’est le travail qui paye. La paresse ne devrait pas être de ce monde, à l’entendre parler. Ce n’est donc pas de manière fortuite que nombreux de ces confrères lui reconnaissent sa plume aiguisée et sa droiture. Chef desk du quotidien Le Jour à Douala, « Médiations press trophies » lui a décerné en 2008, le prix de la meilleure enquête de presse écrite. « Bakassi : trafic et tuerie ». Une enquête dans laquelle il dénonce l’action coupable des gendarmes Camerounais dans la mort de vingt et un de leurs collègues. C’était le 12 novembre 2007, sur la presqu’île de Bakassi. Mais la modestie lui collant à la peau, il n’accorde pas trop d’importance à ce mérite. « La plus grande distinction c’est le regard positif des Camerounais sur moi, sur ce que je fais », affirme t-il avec son traditionnel sourire au coin.
Ce fils de Balengou est un féru du journalisme. Il raconte que ce sont les épopées négro-africaines que lui contait son grand père qui l’ont poussées à s’intéresser à l’histoire. C’est ainsi qu’après le secondaire, il va choisir cette filière à l’université de Yaoundé 2. Mais face aux mauvaises conditions de dispensation des cours, il jette l’éponge. Heureusement peut être, parce que c’est à ce moment que le métier de journalisme frappe à la porte de son cœur. En fait, le Nigeria Institute of Journalism de Lagos lui ouvre ses portes sous concours en 1993. Il y est d’ailleurs admis avec brio. A la fin de ses études trois ans après, Dénis revient au bercail. Il maîtrise dès lors parfaitement l’anglais et le français. C’est avec une enquête sur les prostituées que le quotidien Mutations le recrute. Il prend la route de Le Jour en 2009 où il est promu Rédacteur en Chef adjoint. Son travail ne l’empêche pas d’être au près de sa femme et de ses quatre enfants.
Si ce quadragénaire roule dans une Logan aujourd’hui, la vie ne lui a pas fait de cadeau. Né précisément le mercredi 30 juin 1971, Dénis est fils de planteur et de cultivatrice. Il a ainsi cultivé l’effort, l’honnêteté, sans oublier la vérité. Son franc parler lui crée régulièrement des inimitiés, mais il fait fît de tout cela et va de l’avant. De l’avant dans le journalisme, bien évidemment, car comme il le dit si bien : « je ne peux jamais quitter le journalisme. Je ne fais que le journalisme et je ne ferai que le journalisme ». Respect des faits, de la déontologie, de l’éthique journalistique, la profession a sûrement besoin des hommes de cette poigne pour lui redonner ses lettres de noblesse.
Valgadine Tonga